À ceux qui croient que le Coup d’État ne s’annonce pas

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Réaction au propos de Monsieur Philippe Ploncard d’Assac

Je réagis aux propos de Monsieur Philippe Ploncard d’Assac, fils de Jacques, son père, Jacques Ploncard d’Assac. Tous les deux auteurs très intéressants que j’ai eu grand plaisir à lire pendant des années dans LF. Et qui hélas, oh combien hélas ! aujourd’hui me critiquent avec un argument qui montre une fois de plus que ce camp de la nation, cette école de pensée, a décidément beaucoup de prévention et beaucoup de difficultés à imaginer ce que pourrait être l’avenir et des éléments tactiques nouveaux, restant comme il est de tradition, sur des schémas passés qui seraient l’alpha et l’oméga du combat.

C’est une erreur dramatique que je vais vous démontrer ici mais au-delà de ça, je suis quand même assez confondu par le fait que ces gens, qui sont normalement des défenseurs de la nation, prennent le temps nécessaire de critiquer ce qui justement pourrait être, à leurs yeux, une infime chance que cela puisse sauver un tant soit peu, cette situation. Que d’efforts commis, pour contrecarrer ceux qui essaieraient de faire quelque chose pour le pays, et quelle immobilité, quel quiétisme face à une situation effroyable. Il me semble que lorsqu’on vous tend un seau quand il y a un incendie dans votre maison, vous ne vous posez pas trop de questions sur la personne qui vous tend ce seau.

Je trouve qu’il y a toujours là cette espèce de prévention contre tout ce qui peut se faire de bon, tandis qu’on laisse faire un million de choses au sujet desquelles on n’a aucun commentaire. C’est toujours ces pinailleries gauloises et cette incapacité à agir, et c’est aussi ce qui a contribué à ce que l’armée française ait été bousculée en deux semaines par les Allemands. C’est toute une culture du commentaire et de l’incapacité à aller droit au but. Je vais répondre d’ailleurs à sa critique que nous allons voir ensemble, et que je n’ai pas encore écoutée donc nous allons la voir ensemble, on m’en a dit quelques mots.

Je vais répondre ceci : À l’époque où Alexandre le Grand a eu sa victoire de Gaugamèles, tout le monde antique en a été stupéfait car c’était une nouveauté. Quand César a enfermé la nation gauloise à Alésia, la nation combattante, c’était une nouveauté aussi, en tout cas pour les Gaulois qui pourtant avaient été relativement vainqueurs auparavant à Gergovie. Quand Hannibal a fait traverser les Alpes à ses éléphants, on a bien dû lui dire que c’était impossible, que cela ne se ferait pas, qu’on n’avait jamais fait comme ça !

Quand il a vaincu grâce notamment à ses mercenaires gaulois à la bataille de Cannes, cela ne se faisait pas non plus. Quand le prince Borghese a utilisé ses hommes torpilles, cela ne se faisait pas. C’était de la nouveauté, et certainement très inconvenant. Quand Otto Skorzeny a fait enlever Mussolini, cela non plus n’était pas prévu et pas admis par la tactique usuelle. Quand Trotsky a opéré son coup d’État, là aussi, c’était absolument anormal et cela ne pouvait qu’échouer.

Quand les Romains, très en faiblesse par rapport aux Carthaginois, ont inventé le principe du corbeau qui permettait de bloquer les navires adverses, et qu’ils ont pu vaincre grâce à leur infanterie embarquée sur les navires, c’était une tactique totalement déraisonnable et certainement très contestée à l’époque. Heureusement pour eux, ils avaient dans l’état-major des gens qui ont été capables de prêter l’oreille. De même, Bonaparte, hélas, encore une fois, quand il a avancé des éléments nouveaux d’ordre tactique, beaucoup de gens certainement ont dû trouver cela inconvenant et déplacé, mais cela a tout de même fonctionné.

Quand les Anglais se sont servis des archers contre les chevaliers français, c’était une nouveauté bien malheureuse et bien félonne à mon goût, mais enfin, c’en était une. Car jusqu’alors, il était convenu qu’on ne tirait pas sur les chevaliers à distance, que les chevaliers se battaient en duel. Or, ces gens-là ont décidé de tirer de loin sur la très noble chevalerie française. Les flèches devaient pleuvoir sur la piétaille, et certainement pas sur la cavalerie. C’est pour cela d’ailleurs que cette chevalerie s’est fait piéger. On est assez sot pour croire aujourd’hui que cette chevalerie française était stupide et indisciplinée, et donc est allée au devant de sa propre perte. Mais non, elle s’est avancée pour se battre et ne s’attendait certes pas à se trouver en telle situation. C’était évidemment pour elle une question d’honneur que d’aller au-devant de l’ennemi, et les Anglais ont tiré dessus.

Mais vous savez fort bien que les Anglais n’ont pas hésité à changer eux de tactique très souvent dans l’histoire. Ils nous ont ainsi mis en difficulté à chaque nouvelle guerre, les Anglais eux, ont toujours été capables, malheureusement et je le regrette bien d’accord avec vous, d’amener des nouvelles règles qui bien souvent foulaient au pied l’honneur qui était établi jusque-là. Ce que Cervantès d’ailleurs a beaucoup regretté. Vous vous souvenez que dans Don Quichotte, il écrit précisément qu’il trouvait bien malheureux qu’on en soit à une époque où l’on puisse abattre un gentilhomme de loin.

Quand Cambyse, Cyrus, Tamerlan, ou Gengis Khan ont usé de leur nouveau stratagème, à chaque fois ils rompaient avec les règles de la tactique précédente. Quand Adolf Hitler a opéré son Blitzkrieg, c’était une nouveauté. À chaque fois de ces moments de l’histoire, il s’est trouvé des gens pour dire que cela ne pouvait pas marcher, que ce n’était pas une bonne idée, que ce n’était pas comme ça qu’on faisait.

Or, apprenez-le, les uns et les autres, en tactique, il n’y a pas de lois et il n’y a pas de règles. Ou s’il y en a en tactique une seule règle qui vaille, c’est la nouveauté, précisément. C’est celle-là qui rend incapable l’adversaire de réagir comme il conviendrait. Maintenant, allons au propos.

( Ecoute audio de l’interview de Monsieur Ploncard d’Assac) « La dernière voix contestataire en date est celle de Rémy Daillet Wiedemann, qui annonce le coup d’État qu’il prépare. Que pensez-vous du personnage ? » (vidéo annonçant le renversement) « Membre du gouvernement, je vous adresse cette première sommation : n’attendez pas de démissionner, faites-le sur le champ. Membre du parti, quittez-le. Le temps n’est plus pour parler, n’attendez pas d’être définitivement considéré comme hostile à la nation car celle-ci fera valoir ses droits et vous lui rendrez compte. Nous allons arrêter et destituer le président. »

(Réponse de Mr Ploncard d’Assac) « Je vais lui répondre très rapidement. J’ai été questionné par de nombreuses personnes, correspondant de gens que je ne connais pas nécessairement. Dit comme si j’étais l’oracle de Delphes, j’ai répondu très simplement : “Écoutez, un coup d’État ça se fait, ça ne s’annonce pas.” Donc, vous en tirez les conclusions que vous voudrez. »… 

«_ C’est de la manipulation pour avoir des renseignements ? »

« _Alors ou l’individu est un illuminé qui cherche à faire parler de lui, comme des faux petits dom compagnons. C’est un petit peu du même genre qui annonce le coup d’État pour le lendemain. »

Voilà un monsieur qui ne me connaît pas, qui a l’air de dire que je suis un hurluberlu et que j’invite à une plus grande prudence. Je veux lui apprendre donc ce que sera désormais le coup d’État. Et le coup d’État, monsieur, ce sera celui qui le fera, qui va en donner une définition, et non pas celui qui va commenter.

Je vais lui dire pourquoi il faut annoncer le coup d’État comme je le fais. Il faut l’annoncer parce que ce coup d’État, il doit se faire avec le peuple et en sa faveur. Il ne peut pas être fait dans le dos du peuple, car à nouveau ce serait ce qu’on a connu jusqu’ici, un ensemble de gens de l’oligarchie, de sectes ou autres qui agiraient par-dessus la tête du peuple. Il est donc nécessaire que le peuple soit ici présent dans cette action, action pour laquelle on a d’ailleurs besoin de ses forces. Deuxièmement, si l’on a besoin de ce peuple, il faut bien le lui annoncer. On ne lui annoncera pas la veille ou l’avant-veille parce que là, il ne marchera pas. Il aura bien l’impression qu’on lui a caché des choses et pourquoi on ne le consulterait pas ? Troisièmement, pourquoi un coup d’État ne se dirait-il pas à l’avance ?

Pourquoi, Monsieur, le coup d’État ne s’annoncerait pas à l’avance ? Parce que, selon ce que vous pensez et qui date d’une certaine époque, on considère que dès lors que le pouvoir serait au courant de ce coup d’État, il pourrait prendre toutes ses dispositions. Mais Monsieur, il a déjà pris toutes ses dispositions depuis très longtemps contre toute espèce de mouvement, non seulement de la nation, mais des députés, des groupes adverses, des organisations, des associations ou tout individu qui tenterait de dire quelque chose de vrai dans ce pays. Je pense que vous le savez parfaitement. Toutes les dispositions sont déjà prises et le dispositif actuel est à son maximal donc cela ne coûtera pas davantage de l’annoncer, on aura un Etat qui sera toujours sur les dents et sur les nerfs mais en revanche on a une population qu’il sera sera très très difficile de contrecarrer et sur laquelle il sera très difficile aussi de tirer. Par ailleurs, le fait de faire appel à tous ces gens et à toutes ces énergies nationales ou internationales, mettra le pouvoir face à une masse très conséquente, de puissances coalisées, conjuguées, qui sera très en peine et même en incapacité d’arrêter, d’interdire.

Et si l’on parle de conjugaison de forces, il faut bien que cela s’orchestre et se fasse avec un délai minimal, il faut que ça s’organise, de même qu’on a organisé le débarquement du 6 juin 44, de longue échéance. Et si c’est le principe de l’annonce à l’avance qui vous pose un problème, je vous rappelle qu’il y a d’autres façon d’appeler des défis, des gens pouvaient se présenter devant des châteaux-forts, hors, à grands bruits ! Et cela contribuait aussi à la défection du camp adverse parce que justement, cette audace, ce culot, cette certitude de gagner, était quelque chose qui pouvait précisément fragiliser la position de l’adversaire et liguer contre lui le ban et l’arrière-ban et tout l’arrière-pays avec .

Je rappelle que Vercingétorix a envoyé des émissaires auprès des 800 tribus qui composait la nation gauloise. Il lui a donc bien fallu du temps et certainement que les romains ont dû en être averti dûment et longuement à l’avance ! Disons en outre qu’il n’est pas possible d’opérer un coup d’État aujourd’hui du jour au lendemain. D’abord parce que personne ne sera candidat à vous suivre, qui que vous soyez, surtout si vous êtes un militaire. Si vous êtes un militaire, on pensera à un coup d’État militaire par conséquent vous n’aurez aucun candidat puisque tous les militaires auront peur de perdre leur place et que l’on ne trouve pas aujourd’hui de gens suffisamment courageux pour le faire depuis les rangs de l’armée, et à raison, ils considéreront que c’est plutôt au peuple de le faire, quitte à n’être là que pour le soutenir. Par ailleurs, si ce n’est pas un militaire c’est forcément un civil mais quel civil aujourd’hui, pourrait improviser un coup d’État ou le préparer dans l’ombre et ne l’annonçant pas, comment ferait-il pour coaliser autour de lui les forces qui auraient foi en son action ? Réfléchissez à tous ces points Monsieur, comme je l’ai fait moi-même, et vous verrez s’il ne faut pas annoncer ce coup d’État que je vais faire, voilà ce que j’ai à vous dire.

Moi j’ai conçu quelque chose de nouveau qui s’appelle le coup d’État annoncé à l’avance, oui Monsieur. Et vous le verrez, ça va marcher. Et une fois que ce sera fait, et bien, hélas, vous vous exposez à devoir revenir sur ce que vous avez dit, et dire : « En effet cela a marché » et moi je vous encourage à réfléchir a comment faire en sorte pour que les choses marchent puisque vous dites vous-même qu’il faut passer à l’action, nous, nous allons faire et nous ne resterons pas dans notre bureau à commenter l’actualité et à faire du constat, nous allons réellement organiser les choses et je vous invite à en faire autant, car Monsieur, que faites-vous maintenant, vous ? Pour abattre le régime ? À part parler ?

Voilà ce que je voulais vous répondre, cela n’empêche que je vous tiens en grande estime et que je respecte beaucoup tout le travail que vous avez pu faire par le passé, comme beaucoup font, hélas, je dois vous le dire, à chaque fois qu’il a été question de faire un coup d’État et de le préparer depuis 5 ans, j’ai rencontré des personnes qui comme vous, étaient très rétives et préféraient que la situation perdure et pourrisse plutôt que de, malheureusement, prendre les armes ou organiser les choses en ce sens. Donc si je le fais Monsieur, c’est que je suis seul à l’origine pour le faire, maintenant je ne le suis plus, nous sommes des milliers, nous sommes des puissances considérables, nous sommes des militaires, nous sommes des gens au plus haut niveau, dans la…(bip bip bip) et croyez-moi, je vous le dit, le gouvernement français n’aura pas les moyens, je vous l’ai dit déjà, je l’ai dit en vidéo, le gouvernement français n’aura pas les moyens de l’empêcher.

Je finis en disant Monsieur que je ne vous tiendrais pas rigueur, ni à vous ni à d’autres, du doute que vous avez pu avoir et qui est bien naturel, je vous encourage vivement à nous rejoindre et à nous aider, et j’espère que vous ne serez pas froissé de ce que je vous dit, et que la vexation éventuelle que vous avez subit par mes propos, ne passera pas avant le sort de la Nation et la nécessité du combat pour elle. Voilà, j’espère que chacun saura mettre dans sa poche son orgueil personnel, il saura reconnaître dans les événements qui s’annoncent, le signe de la résurrection de la vraie France.

A défaut, contentez-vous de prier pour nous et au moins de ne pas dire du mal de ceux qui tentent de faire quelque chose.

 

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