25 novembre 2024
M. Rémy DAILLET, écrivain, a été incarcéré à Fleury-Mérogis le jour où l’on a parlé de Boualem Sansal, écrivain lui aussi. Les médias ont dit: « La France inquiète de la disparition en Algérie de l’écrivain algérien Boualem Sansal ». Ils n’ont pas dit: « La France inquiète de la disparition de l’écrivain français Rémy Daillet. »
24 novembre 2024
Communiqué du Mouvement:
M. Rémy Daillet-Wiedemann à été incarcéré jeudi 21 novembre 2024 suite à son rendez-vous pour un débat contradictoire dans le cabinet du juge du PNAT en charge du dossier. Il a été libéré le lendemain par un juge des libertés qui fait l’honneur de sa profession, après que M. DAILLET ait passé une nuit à la centrale de Fleury Merogis.
Mais il est manifeste que le Droit ne prévaut plus pour certains juges.
L’expression publique lui est interdite, M. Daillet est contraint de se taire, ce qui ne l’empêche pas de continuer à écrire.
Cette persécution juridique et politique, le bien être de sa famille, et la menace d’être à nouveau incarcéré, font qu’il est contraint de ne plus faire d’apparition publique jusqu’à nouvel ordre.
En partageant ce communiqué vous luttez efficacement contre cet acharnement envers cet homme de valeur, persécuté, privé de liberté depuis 3 ans sans aucun jugement.
Force à tous, la France renaîtra.
22 novembre 2024
Aujourd’hui, M. Daillet a été extrait de sa cellule à Fleury-Mérogis et, passé comme hier par un nombre invraisemblable de cellules, menotté, fouillé à nu, il a été présenté en audience pour le différé. Après discussion âpre face au procureur qui n’a que le mot de « prison » et d’ « idéologie » à la bouche, le juge a délibéré. Finalement, ce dernier, faisant honneur à sa profession, et en cela rare, a décidé de maintenir M. Daillet en contrôle judiciaire, et donc ordonne qu’il soit libéré. C’est une joie pour sa famille qui se trouvait brutalement en très grande difficulté, au milieu de Paris, sous la neige, sans clé de voiture ni de logement, et sans argent… Mais ceci n’est pas le problème de certains magistrats qui oublient manifestement ce que dit la Constitution.
21 novembre 2024
Rémy D. WIEDEMANN, fondateur du mouvement, a été incarcéré à Fleury-Merogis. Selon son avocat, les juges exciperaient d’une violation de contrôle judiciaire. Or, précisent-ils, ce n’est pas le cas et les juges arguent de la reprise de ses activités politiques. En principe, M. Daillet n’étant pas déchu de ses droits civiques, et le contrôle judiciaire ne lui interdisant pas d’avoir ses opinions ni de les exprimer, cet argument ne vaut pas. Mais, ajoutent toujours les avocats, il est manifeste que le droit n’est plus de mise… L’appel est formé et sera défendu ce soir à 18:00.
Suite: à 18:00, les avocats de M. Daillet lui ont conseillé de demander un différé, afin d’avoir quelques heures pour se préparer. Ce que M. Daillet a fait. Le différé aura lieu demain. Ce soir, M. Daillet dormira à la prison de Fleury-Mérogis (!)
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