Sans doute, vous avez autre chose à faire que de considérer la moralité de vos actes. D’autres « chats à fouetter ». Eh ! bien fouettez tout à votre aise. Cette phrase que vous m’avez dite au téléphone (« Il se peut que les journalistes aient agi par paresse et par mimétisme »), je vais la citer, vous me l’avez dite, à moins que vous puissiez prouver le contraire, je la conserve et la ferai connaître, vous aurez le droit de demander un rectificatif. Nous sommes respectueux d’une vraie déontologie, ce que votre journal ne fait pas : vous maintenez vos articles en ligne à mon sujet, vous avez remarqué. Surtout, laissez-les en ligne, de façon à ce que le public les voie. Tout ça nous sera excessivement précieux, dans cette Histoire qui est en marche.
Vous dites que nous devons demander aux intéressés. C’est ce que je fais, en vous demandant à vous.
Vous employez les bons mots, votre article comme les autres sont « réducteurs et partiels », ils prouvent qu’aucune enquête n’a été faite au contraire, avec des tas d’éléments (mandat international etc.) faux et diffamatoires. En “toute sobriété”, comme vous dites. Vous faites partie « des » journalistes qui ont procédé “par mimétisme”, ce que vous dénoncez justement. Preuve que vous êtes conscient de la nature de vos écrits. Ce qui nous intéresserait, ce serait de savoir comment vous avez pu en arriver à produire cet article, portrait-type s’il en est. Vous dites « gourou », par exemple, tout en reconnaissant ce que c’est un mot employé “par mimétisme”. Un gourou dans la terminologie occidentale abuse de la confiance, tire profit personnel (souvent de l’argent), éventuellement sur le plan sexuel. Vous savez que ce n’est pas mon cas. Alors, pourquoi ? Y a-t-il seulement “ mimétisme ” ou… instructions directes du red-chef ? Les deux cas sont de toute façon gênants pour votre profession. Vous dites “idéologue d’extrême-droite”. Sur quelle base serais-je plus « ‘idéologue » que vous ? Vous voulez dire que j’ai des opinions ? Est-on pour cela “idéologue” ? Ou alors, j’aurais inventé une idéologie ? Laquelle ? Vous dites également « d’extrême droite « , expression-type, fort discréditée depuis longtemps, qui sert de marqueur pour désigner des gens peu fréquentables. Extrême-droite de quel genre ? De l’extrême-droite de Netanyahou ? en quoi serais-je plus « d’extrême droite » que Gabin, Verlaine, Zola ou Clémenceau, dites-moi ce que ces gens auraient désavoué dans mes propos. Ou alors, ils sont d’extrême-droite aussi ? Et avec eux, la planète presque entière ? Si je suis contre l’immigration excessive, comme 99% de la population mondiale, suis-je d’extrême-droite ? Le journal Marianne en vient à partager beaucoup de mes idées, sous-entendez-vous que c’est un journal d’extrême-droite ? Vous parlez par ailleurs de « tentaculaire affaire de terrorisme d’ultradroite en trois volets », tout est faux dans cette proposition, tout. Il n’y a pas trois volets, il n’y a pas de terrorisme, il n’y a pas de “tentaculaire”, ou alors vous avez découvert que mon réseau était planétaire, ce dont j’aurais lieu d’être fier, mais il faut l’étayer. On ne jette pas un mot du genre de “tentaculaire” au hasard, si ?
En fait, comment faites-vous ? Êtes-vous en situation de besoin, au point de devoir commettre ces délits ? Vous parlez d’enlèvement de la petite Mia, il n’y a aucun enlèvement, vous parlez sans même vérifier le droit. Un enlèvement est qualifié par quatre articles du code pénal, que vous devriez connaître, en tant que “ journaliste police-justice ”. Vous les ignorez. À considérer même que j’aie à voir à l’affaire, fort intéressante au demeurant, quatre articles du Code me lavent absolument :
– Pas d’intention crapuleuse (vous retrouverez : « Lorsque l’auteur est acquitté d’intention frauduleuse, il n’existe pas de fait délictueux. »).
– Pas de séquestration, la personne est libre de vaquer à ses affaires (« La matérialité consiste dans le fait de retenir en un lieu quelconque la personne séquestrée. » Parfaitement exprimé. La petite Mia n’a pas été retenue).
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