Réforme complète de la Sécurité sociale

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La Sécu française est sans doute le poire scandale financier de tous les temps.Pour une vie moyenne de cotisation, chaque Français paye environ un demi-million d’euros, dont il serait heureux à la fin de sa vie. Sur 100e qu’il a versé, il ne récupère que 26. Ce système n’enrichit que quelques personnes: les syndiqués, les politiques, les bénéficiaires des régimes spézciaux.

La retraite par répartition est défendue bec et ongles par des voleurs: ces bénéficiaires.

Il faut donc mettre un terme à ce scandale et dissoudre la Sécu. On repartira sur un système de véritable mutualisation avec une norme simple: interdiction de reverser moins que la cotisation. De pmlus, aucun organisme, aucune mafia ne ponctionnera l’argent des Français, comme le font les syndicats.

Le budget de la Sécu, c’est 765 milliards d’euros. Sur ces 765 milliards, seuls… 7% sont consacrés au social ! 40% vont dans les poches des syndicats !!! Vertigineux.

Monopole ensuite. Ce monopole est officiellement abrogé depuis l’an 2000. Cependant, toutes les administrations françaises continuent de l’imposer, contre le droit. De nombreuses personnes l’ont payé cher. Le droit n’est pas appliqué; il est même scrupuleusement violé par les magistrats, profiteurs de ce système.

La fondation IFRAP, indépendante de l’État, nous détaille un comparatif édifiant entre les systèmes de protection sociale européens pour les travailleurs non-salariés. Le RSI (aujourd’hui disparu mais remplacé par un équivalent) ne fait pas bonne figure comme on s’en doutait.
Taux : le taux français de cotisation est de loin le plus élevé, 46,5%, y compris CSG/CRDS, qui n’existe pas dans les autres pays. Il est complètement rigide.
Assiette : en France, le taux s’applique sur l’intégralité du revenu sans plafonnement aucun, et sans exemption non plus. La cotisation minima est variable, mais généralement élevée. Ce qui n’est pas le cas en Belgique, aux Pays-Bas et au Royaume-Uni, où les taux sont plafonnés ou dégressifs, ni en Allemagne où les primes d’assurance sont fixes. À noter qu’en France la CSG/CRDS s’applique sur le revenu et sur les cotisations sociales.
Risques couverts : le chômage, les arrêts de travail et maladies professionnelles ne sont pas couverts en France. La Suède couvre ces deux risques, et, comme l’Espagne, elle propose des options. En France, les cotisations payées par les poly-actifs et les retraités le sont à fonds perdu, ce qui n’est pas le cas général des autres pays.
Caractère obligatoire : total en France, où le RSI ou équivalent engage des poursuites contre les récalcitrants, et le signale sur son site internet. L’Allemagne ne rend obligatoire que la santé (l’assurance retraite n’est pas obligatoire !) et les taux du Royaume-Uni sont très faibles, laissant des options pour des assurances volontaires supplémentaires à la discrétion de l’indépendant.
Liberté de choix : inexistante en France, existe en Belgique, au Royaume-Uni pour les suppléments, et intégrale en Allemagne.
La proportion de travailleurs indépendants dans le total des actifs est bien supérieure chez nos voisins. Le RSI a été une véritable machine à décourager les entrepreneurs.

On regardera cette vidéo pour s’instruire sur ce sujet.

Bref, la dissolution de la Sécurité sociale et de l’URSSAF, organisation privée qui gère l’argent des Français, s’impose comme une évidence.