Encore un argument pour démobiliser

Résumé de la vidéo : Encore un argument pour démobiliser

 

Ce soir, j’ai reçu une lettre que je vous lis :

“Cher Monsieur. Il y a quelques années, je vous avais eu en visio pour l’école à la maison. À ce moment-là, vous m’aviez donné des conseils dans la gestion de mon couple, que je n’ai fort heureusement jamais appliqués. Votre couple n’a, à priori, pas résisté à votre départ à Bali, il me semble. Le mien tient toujours. Peut-être que vous vous battez pour la France, et je vous en remercie, mais je ne vous suivrai pas. “Soyez digne de confiance dans les petites choses, et on vous en confiera de grandes”, dit l’Évangile. Vous n’avez malheureusement pas été digne de confiance sur la grande aventure qu’est le mariage. Comment pouvons-nous vous faire confiance sur l’avenir de la France? Je vous demande donc de me retirer de votre mailing. Je vous souhaite une bonne continuation.”

Ce message est formidable, il me touche d’une part, et il est pour nous formidable pour beaucoup de sujets, parce que vous allez le voir, cela va loin et ça concerne aussi le fait que beaucoup d’entre vous disent “nous ne discuterons pas avec tel ou tel parce qu’ils sont imparfaits à nos yeux”, “nous ne nous allierons pas à tel ou tel parce que celui-ci est un pécheur”. En fait, nous estimons qu’il a commis telle ou telle faute. Alors voilà la réponse que je lui porte :

Chère madame, je me réjouis que votre couple se porte bien devant Dieu. J’ai en effet eu le malheur d’être répudié par ma femme, mais non pas selon les informations que vous avez eues. Il faut se garder de croire trop activement tout ce qu’on entend. Mais vous apprendrez que les intentions de Dieu sont mystérieuses et qu’il est fort difficile de les interpréter. C’est pourquoi on a vu des pécheurs réussir de Saintes choses tout au long de notre histoire. Pensez-y, le jour où vous-même ou vos enfants pourraient commettre un péché. Il est certain qu’on est plus exposé aux attaques du Malin lorsqu’on en fait davantage. Il envoie à vos proches des ennemis qui prétendent à votre sujet des choses fausses, par exemple, et c’est une chose terrible pour quelqu’un qui a la foi de constater que des proches qui en ont moins prêtent l’oreille à des calomnies. Ce qui ne veut pas dire que tout soit faux dans ce qui est rapporté, car il est vrai que plus un mensonge contient de vérité, plus il nuit. Entretenez la foi et la confiance en vous-même chez vos proches, vos parents, vos enfants, votre époux, car vous ne savez pas ce qui peut arriver. Ne craignez pas de dire ce que vous-même faites de bon, car la discrétion n’est pas toujours récompensée.

Pour l’heure, je loue le Seigneur pour ce qu’Il m’a fait vivre, et par des conseils que je vous ai donnés. S’ils étaient mauvais, vous avez bien fait de ne pas les suivre. Or, ils étaient mauvais pour deux sortes de raisons : j’ai mal compris ce que vous me disiez, ou vous me l’avez mal exprimé. Bon, ça paraît peut-être un peu audacieux de ma part d’écrire une chose pareille, parce qu’il y aura une très grande possibilité que je me sois trompé, ce qui n’est pas impossible. Mais en général, surtout dans les histoires de famille et de couple, j’évite de m’aventurer à dire des choses dont je ne serais pas sûr, évidemment, et en particulier s’il y a une difficulté dans le couple, je ne vais pas préconiser a priori la séparation. Donc, s’il en a été question, c’est que cette dame m’a dit qu’il y avait une situation qui était catastrophique. Moi, je ne préconise la séparation que si vraiment l’une des deux personnes est en danger, qu’il y a des dégâts évidents sur le long terme pour les enfants et la personne, surtout dans l’ordre du salut. Parce que, on peut vivre des choses difficiles, mais qui sont finalement bonnes pour soi-même, et j’en sais quelque chose. Il ne faut pas jeter à priori l’autre parce que c’est difficile, surtout quand on va vers les époques où nous aurons besoin de nos proches. Je dis ça à beaucoup de femmes qui sont seules. Beaucoup se sont séparées pour des choses relativement légères et se retrouvent dans la solitude, et risquent d’être confrontées dans les temps à venir à des difficultés terribles qui leur feront regretter de ne pas avoir un homme à côté d’elles, même si cet homme est imparfait. Donc, je crois qu’il faut être extrêmement prudent… il ne faut certainement pas prôner la dissolution des unions, mais il y a des cas où, malheureusement où l’éloignement est nécessaire.

Si vous attendez quelqu’un qui ne serait nullement pécheur pour prendre en main les affaires des hommes, alors en vérité, vous attendrez en vain, et pendant ce temps, vous les retirerez aux mains des pêcheurs pour les remettre aux mains des démons. Nous avons eu de grands rois qui furent aussi de terribles pécheurs, mais devons-nous répudier pour autant ce qu’ils firent de bon? Si nous n’avions eu que Saint-Louis, la France ne se serait pas faite. Pendant la guerre, le gouvernement de Vichy a fait établir définitivement qu’il n’y aurait pas de maisons de tolérance, c’est-à-dire des maisons closes, à moins de cent mètres des écoles, des cimetières, des mairies, si j’en juge par les décisions prises. Vichy fut infiniment meilleur que les gouvernements qui se succèdent aujourd’hui, nul ne peut le discuter. Pourtant, Vichy ne fut pas peuplé que de saints. Vous dites que vous ne pourriez suivre le pécheur que je suis, car si je faute en de petites choses, je pêche nécessairement en les grandes, et donc comment me feriez-vous confiance ? Mais alors, comment avez-vous pu prendre pour époux ce pécheur que vous avez épousé ? Comment votre mari a-t-il pu prendre pour épouse cette pécheresse ? Vous avez remis le gouvernement de votre famille à un pécheur. Où l’on voit que le principe est mal établi. Ce qu’il faut dire, c’est que si l’on se trompe en suivant de mauvais principes, alors cela se verra dans les petites comme dans les grandes choses. Mais si on établit résolument l’Esprit de Dieu en sa personne, ou le bien, si vous préférez, le bien suprême et absolu, c’est-à-dire, en fait, Dieu, si on l’établit en soi, alors, sans être parfait et en persistant à commettre des erreurs et même des fautes, parce que nous ne cessons pas d’être pécheurs, nous tendrons du moins vers un bien en ce que nous ferons, grandes ou petites choses. Et qu’au contraire, si on établit toutes sortes de choses fausses en refusant de servir le vrai, le bien, le beau, alors inévitablement, on tendra vers l’erreur, on les multipliera, et on fera le travail du Malin en proportion. L’erreur, on la multipliera. C’est la différence que vous verrez entre moi et les présidents français de la République ou des autres présidents étrangers voués volontairement, de manière déclarée, à toutes sortes de choses qui éloignent radicalement du bien, du bon, du beau et du vrai. Ainsi, c’est eux que vous favorisez en refusant de suivre quelqu’un qui au moins veut un bien. Vous rejetez quelqu’un qui dit oui à Dieu, et remettez le pouvoir entre les mains de gens qui lui ont dit non. Vous voyez comment des principes faux peuvent égarer les enfants de Dieu.

La question qui est la bonne, qui concerne chacun, est donc : ai-je fauté en suivant de mauvais principes, ou ai-je fauté en suivant de bons principes? En suivant de bons principes, ce n’est pas parce qu’on suit de bons principes qu’on ne faute pas, la chose demeure possible. Mais en suivant de mauvais, on faute assurément, la chose est certaine. On mettra du zèle dans la faute. Regardez, c’est le mauvais gouvernement depuis 70 ans. Ils tendent vers le mal, étant gouvernés par de mauvais principes. Même si ici ou là, on peut faire un bien accidentel. Oui, les gens de mal, les gens qui veulent faire du mal, font parfois accidentellement un bien. Bien accidentel que les esprits peu nourris croient être le fait de grands personnages dignes d’admiration. La preuve, c’est qu’il y a encore des gaullistes dans ce pays. Peut-être seriez-vous confuse de respect et d’admiration si de Gaulle revenait et vous visitait chez vous. Or, cet homme a commis infiniment plus de péchés et de méfaits que moi-même. Je n’ai aucune difficulté à le dire. Or, vous me rejetez. D’ailleurs, il est parti en guerre contre les États-Unis, d’une certaine manière, mais le mal était fait.

Qui, en suivant de bons principes, ne demeure pas pécheur ? Personne. Je répète, en suivant de bons principes, ne demeure pas pêcheur personne, nous le sommes tous, mais qui, en suivant de mauvais principes, ne sera pas un pécheur zélé ? Personne non plus. Quelle différencie-t-il la nature et la portée des péchés ? Il vaut mieux de petits péchés de gens de bien que de grands péchés des gens de mal, avec les calamités qu’ils entraînent. Cela, je le dis à l’attention de ceux qui disent ‘je ne suivrai ni ne m’allierai à tel ou tel car ils sont imparfaits à mes yeux.’ À chaque fois, vous dites non, mais celui-là il a voté pour Maastricht, celui-là il a voté pour le Pacs, et cetera, donc nous ne suivrons pas. Mais c’est une erreur. Il y a des gens qui ont pu se tromper gravement, au point de voter pour le Pax ou pour voter pour Maastricht, et qui en sont revenus et qui sont capables, qui pourraient aider dans une certaine mesure à la cause que nous défendons. Par exemple, de Villiers s’est trompé gravement, pour plus de la moitié de sa vie, mais il en est revenu. Aujourd’hui, il n’est pas sorti de l’erreur complètement d’ailleurs, mais sur certains sujets, il pourrait être un partenaire. C’est pareil pour Asselineau. Monsieur Asselineau, quelqu’un d’éminent, d’intéressant, et ce, malgré une erreur fondamentale, un mauvais principe, parce que c’était là, déjà posé des principes qui nous ont conduits à la situation où nous sommes aujourd’hui.

Pourtant, il est vrai que les petits péchés des gens de bien peinent beaucoup Dieu, à proportion de la proximité que ces gens ont à lui. Alors, ça, c’est un autre sujet évidemment, mais je le précise parce que je n’ignore pas que les petits péchés des gens de bien peinent Dieu à proportion de leur proximité à lui. C’est ce que nous lisons quand nous lisons la vie de Thérèse de Lisieux. Elle s’accusait, à raison, de tout petits péchés, par exemple de gourmandise, d’avoir pris un peu trop de confiture. C’était un tout petit péché qui n’entraînait aucun mal sur personne, mais cela pouvait, selon elle, blesser Dieu plus que la faute d’un gangster qui aurait volé, par exemple, dans une caisse quelque part, parce que c’est sa proximité à Dieu à elle qui faisait qu’elle semblait trahir Dieu davantage. Ces gens, c’est si vous voulez, Jean Valjean. D’ailleurs, il priait beaucoup pour les gens qui étaient en son temps des bagnards, des choses, des gens qui avaient des vies comme ça. Jean Valjean, il a volé un pain, bon, donc il a fait du bagne pour ça à l’époque. Bon, ça n’existe plus, heureusement, mais il est évident que sa faute était mineure. D’ailleurs, heureusement, la justice a évolué. Aujourd’hui, j’espère que ça ne reviendra pas, mais on ne n’envoie plus les gens en prison pour le vol d’un pain. Mais vous comprenez, elle, elle savait que le vol de ce pain était moins grave chez Jean Valjean ou chez ces bagnards, ces gens condamnés, que ces petites fautes à elle qui était censée être, la plus parfaite possible, puisqu’elle avait été enseignée, elle avait reçu tout ce qu’il fallait pour être pratiquement irréprochable. Or, nous sommes tous reprochables, nous sommes tous, c’est évident, bon, mais ça, c’est une autre question. Donc, nous pourrions en parler. Il n’empêche, il y a le péché mortel qui n’entraîne que la mort du pécheur, et il y a le péché mortel qui entraîne la mort d’autrui, voire de la foule. Et ce n’est pas la même chose. Qu’on nuise à son propre salut, c’est une faute, mais nuire au salut d’autrui, c’est une faute beaucoup plus grave. D’accord ?

L’ordre politique relève de la chose suivante: désigner ceux des pécheurs qui faute le moins, et surtout, bien plus que ça, ceux qui suivent de bons principes et s’emploient à les manifester dans la société. Et encore au-dessus de tout ça, je vais vous dire, il y a l’ordre métapolitique. Il plaît à Dieu que même les gens qui suivent des principes mauvais peuvent le servir, à leur corps défendant, contre leur propre volonté. C’est l’un des sujets dont je parle dans Reinhardt. Comment peut-on se prononcer avec certitude sur ce que tel ou tel ne servirait pas ? Certes, on peut dire que tel ou tel ne sert pas lorsqu’on voit une obstination à mal faire, qui s’illustre par de mauvais actes réitérés, ce sont les mauvais fruits auxquels on juge l’arbre. Il est diabolique de persévérer dans le mal, vous connaissez la formule, bon, c’est le cas de ces parlementaires qui ont applaudi à l’assassinat des petits enfants inscrits dans la Constitution. Il sera néanmoins difficile d’en juger certains d’entre eux parce que nul n’est juge suprême et n’est capable absolument de sonder les cœurs et les reins. Sans doute, certains ont applaudi pour ne pas être remarqués. Ils ont péché par lâcheté. D’autres, au contraire, se réjouissaient de l’institutionnalisation de ce crime, de ce génocide. Je suppose que vous ne les traiterez pas de la même manière. Mais c’est une chose qui dépasse les sentiments humains. Dieu peut se servir des hommes à leur corps défendant, comme je l’ai dit, d’excellentes choses ont pu sortir accidentellement des actes de gens abominables. Il tire des grâces de tout et non seulement du bien. Si donc Dieu peut tirer quelque chose de bon de gens abominables, ne peut-il en tirer de gens qui ont décidé une fois pour toutes de le suivre? Ainsi, Paul, Saint-Paul, a été un affreux personnage. Il a changé, et cela a été marqué du moment où il a déclaré qu’il ne voulait plus que Jésus-Christ soit se déclare pour Jésus-Christ. Il y a quelque chance qu’on fasse un bien. Mais s’il se déclare contre lui, les chances ne se réduisent à presque rien. Dieu cependant pourra encore se servir de qui il voudra pour ce qu’il voudra. Telles sont les choses.

Je cherche dans les évangiles une parole qui pourrait illustrer ma réponse. Sans attendre, je tombe sur ceci:

‘Moi, j’ai planté, Apollos a arrosé, mais c’est Dieu qui donnait la croissance.’ Donc, celui qui plante n’est pas important, ni celui qui arrose. Seul importe celui qui donne la croissance, Dieu.

Là, il parle d’un principe, voyez, c’est le principe. Si vous portez en vous un bon principe, le principe divin, en l’occurrence, peu importe qui vous êtes dans le fond, vous avez un rôle, en tant que personne sous l’emprise de ce bon principe, mais l’essentiel, c’est le principe qui agit à travers vous. Ça ne veut pas dire que vous serez parfait, il n’y a pas de plante parfaite. Les plantes répondent à un principe qui est inscrit dans la nature, c’est un principe de l’ordre naturel, c’est-à-dire, un ordre créé par Dieu. Une plante parfaite n’existe pas, toutes les plantes poussent comme elles poussent selon un principe intérieur. Ça reste mystérieux, d’accord ? Elles sont toutes différentes, les plantes, les hommes, c’est pareil. Ils poussent de manière différente, parfois une plante pousse une mauvaise branche, parfois elle pousse une branche qui abîme une autre branche, vous voyez, donc il n’y a pas de perfection dans la nature. L’ordre relatif des choses. Néanmoins, dès lors que le bon principe est dans cette plante, elle va pousser relativement harmonieusement.

Celui qui plante et celui qui arrose ne font qu’un, mais chacun recevra son propre salaire suivant la peine qu’il se sera donnée. Qui a connu la pensée du Seigneur et qui pourra l’instruire? Eh bien, nous, nous avons la pensée du Christ. Il ne faut pas mettre sa fierté en tel ou tel homme, car tout vous appartient.

Ça répond à ce qu’ils disaient ‘je ne vais pas vous suivre parce que vous êtes pécheur’, mais il ne faut pas mettre votre fierté en moi. Ce n’est pas moi qui suis l’alpha et l’oméga de tout cela. Moi, je ne suis qu’un vecteur, comme tout un chacun, nous sommes tous un canal par lequel passe quelque chose.

Nous travaillons péniblement de nos mains. On nous insulte, nous bénissons, on nous persécute, nous le supportons, on nous calomnie, nous réconfortons. Jusqu’à présent, nous sommes pour ainsi dire l’ordure du monde, le rebut de l’humanité.

C’est très, très actuel tout ça.

Pour ma part, je me soucie fort peu d’être soumis à votre jugement ou à celui d’une autorité humaine. D’ailleurs, je ne me juge pas moi-même. Ma conscience ne me reproche rien. Mais ce n’est pas pour cela que je suis juste. Celui qui me soumet au jugement, c’est le Seigneur. Ainsi, ne portez pas de jugement prématuré, mais attendez la venue du Seigneur, car il mettra en lumière ce qui est caché dans les ténèbres. Il se rendra et il rendra manifeste les intentions des cœurs. Alors, la louange qui revient à chacun lui sera donnée par Dieu.

Néanmoins, il dit là ‘attendez la venue du Seigneur’, mais il écrit ensuite ‘car le Royaume des Cieux ne consiste pas dans la parole, mais dans la capacité d’agir’. Et voilà donc, on attend, mais on attend pas sans rien faire. Tout cela, c’est dans la première lettre de Saint-Paul apôtre aux Corinthiens.

Cette dernière parole est cruciale, car il est plus facile de ne pas commettre de péchés dans l’inaction que dans l’action. Dès lors que vous agissez, vous êtes exposé à passer d’un état des choses à un autre, et cela vous fait passer par de l’inconnu, par du risque. Ne rien faire vous en exonère, mais agir vous expose. Dès qu’il y a changement de situation, il y a risque et choix nécessaires, et n’étant pas pourvu de l’esprit absolu, tantôt nous faisons justement, tantôt nous faisons injustement. Cependant, il y a une chose certaine: on ne fait rien pour Dieu en se refusant à agir. Récemment, un garçon qui s’était converti de fraîche date, qui s’est converti il y a peu de temps, me faisait toutes sortes de leçons, en exigeant, en quelque sorte, que je sois un saint. Il en voulait même des preuves. Et bien, il n’a cependant jusqu’ici ni fait la guerre, ni eu d’enfants, ni enseigné, ni été persécuté pour ses idées, ni sauvé de vie, ni fait de prison en tant que chrétien et politique, ni été blessé. Il est aisé de faire des leçons et des reproches quand on est dans un état de contentement, mais il faut prendre garde à une chose. L’état de contentement est souvent celui des inactifs. Dès lors que vous agissez, vous prenez un risque, et notamment le risque de mal faire, de faire des fautes et des péchés. On ne fait pas de péché peut-être en faisant rien, si ce n’est celui de l’inaction. Or, le premier commandement, rappelez-vous, c’est ‘tu aimeras ton Dieu comme toi-même’. Tu aimeras Dieu, et aimer Dieu, c’est agir, c’est actif, ce n’est pas rester à rien faire. Rester à rien faire, c’est gâcher ses propres talents. C’est donc ne pas aimer Dieu, c’est l’offenser en fait. Voyez, ça, c’est crucial, c’est absolument crucial pour nous qui sommes en politique. Il faut donc prendre le risque d’agir, tout en sachant que l’inconnu et le risque vous feront sans doute commettre des fautes et vous éloigneront des personnes. Il n’appartient qu’à Dieu d’agir sans aucune faute. Les saints eux-mêmes ont passé leur vie à dire qu’il fallait voilà. Bon, cette dame a souhaité que je retire son nom, je l’ai fait

 

Partagez

Commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *