Non d’un kebab avarié, encore un gus qui sait tout !

« Selon lui, l’Histoire de la médecine ne fait qu’un tout et tout est conjuration depuis toujours, « toute l’aristocratie, les médecins, les religieux, nos rois » était entièrement entre les mains de sectes empoisonneuses. Bien. Je lui demande de m’en faire un topo bien documenté, pour ne pas le vexer. Figurez-vous que ça le vexe quand même, de douter ainsi et de ne pas tout avaler d’une gorgée. Furax, le pépère. Il me dit que non, il n’écrit rien. Pensez, il faudrait argumenter, peser, évaluer, discerner, ordonner, être un tant soit peu convaincant. Je réponds : « Génocide ? Voulu par qui ? Dont les méthodes ont été professées comment ? »

Vous me connaissez ? Les tartignoles, ils font mon petit-déjeuner ou le grand repas, les jours de fêtes.

Je lui réponds :

« Vous ne vous mouchez pas de la prothèse, vous au moins.

Mais qu’on se dise les choses une fois pour toutes, avant que vous ne filiez tout droit vers la sortie. Tout d’abord, pour ce qui est du mépris, vous n’en avez pas les moyens car il y faut de juger depuis une situation supérieure.

Ensuite, je vous souhaite des tas de choses moi aussi mais surtout d’ouvrir les yeux, cette fois sur vous-même, avant d’entreprendre quelque étude que ce soit. Vendre des pommes de terre au marché est beaucoup moins dangereux que de se lancer dans des études dont on tire des conclusions avant que de les avoir commencées. Des gens qui ont des idées, on n’a que ça, et c’est la plaie, ça sait tout et ça décide, ça bousille un pays en deux générations, on en crève. Ce n’est pas parce qu’ils ne vont pas à l’ENA qu’ils sont moins obtus, ces gonziers, ils sont bien capables de se faire tirer le portrait de rois des Bataves sans école nationale. En 45, ils se cousaient des galons de généraux en 15mn, aujourd’hui ils sont savants, vu que l’uniforme est moins en vogue. Ils ont tout vu et tout vécu, ces pégreleux, ces chômistes, ces foutriquets, ces débouches-gogues, ces gogues et démagogues, ces savants d’Alep, ces sentencieux faux-polis, ces autobrouteurs de nombril, ces léchouilleurs de leur dessous-de-bras. Mais qu’ils s’enfouissent, nom d’un silo, et le plus loin possible, qu’ils aillent sous la calotte glaciaire, qu’ils aillent se décalotter le Miko fraise, qu’ils aillent fourrer leur mitre ailleurs, qu’ils s’exilent sur les plateaux de télé, qu’ils squattent si-haine-haine, qu’ils s’abonnent au banc du public d’Hanouna, qu’ils disparaissent en duplex à l’écran, qu’ils se voix-off nom d’une pipe ! »


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